Cyclone mocha une experience terrifiante

Scénario cauchemar

Le 17/05/2023 à 16:48 0

Dans Infos Cyclone

Selon les humanitaires de l’ONU au Myanmar, MOCHA est décrit comme une expérience terrifiante. En frappant une zone où vivent des populations particulièrement vulnérables, c'est un véritable cauchemar qui s’est réalisé.

MOCHA une expérience terrifiante

Avant l’impact, les pires scénarios étaient envisagés. Après l’impact, le pire se réalise, tel un cauchemar qui devient réalité. Le dimanche 14 mai 2023, le violent cyclone MOCHA frappait le Myanmar, plongeant l'État d’Arakan dans la désolation.

Après le choc de l’impact, a suivi le choc des conséquences. Sittwe, la capitale d’Arakan, s’est retrouvée à seulement 30 km de l'œil. Sous l’influence directe du terrible mur de l'œil, la ville a été ravagée et les humanitaires présents sur place parlent de scènes de dévastation.

Une cible fragile et vulnérable

Selon Ramanathan Balakrishnan, coordinateur résident et humanitaire par intérim de l’ONU au Myanmar, le cyclone fut “une expérience véritablement terrifiante pour ceux qui se trouvaient sur la trajectoire du cyclone”. MOCHA a choisi une cible particulièrement fragile pour commettre ses méfaits. En frappant une des régions les plus pauvres du Myanmar, les habitants vivant pour beaucoup dans des abris de bambou, n'avaient aucune chance de faire face.

Selon le responsable de l’ONU, tout est réuni pour un “scénario cauchemardesque”. Ce sont des millions de personnes qui ont potentiellement été affectées par le météore. Le risque de maladie d’origine hydrique et transmissible est élevé. Les besoins en eau, abris, secours, santé, assainissement et hygiène sont prioritaires.

Un nombre de victime encore flou

D’après Ramanathan Balakrishnan, plus de 17 millions de personnes avaient déjà besoin d’aide humanitaire au Myanmar avant la catastrophe. Il est indéniable que MOCHA ait aggravé la situation.

Le bilan humain est encore flou. Des chiffres contradictoires continuent de circuler (41 morts, 80 morts, voire plus de 400 victimes).

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