Zone 1 : Le déferlement d’ondes équatoriales connues pour favoriser l’activité cyclonique devrait renforcer le risque de cyclogenèse dans le Sud-Ouest océan indien. Cette situation pourrait se traduire par l’émergence d’un ou plusieurs précurseurs à l’Est Nord-Est des Mascareignes.
Les produits d’ensemble du centre européen de prévision (CEP) suggèrent un renforcement du risque de formation d’une tempête tropicale en début de semaine prochaine dans ce secteur. Les déterministes des modèles IFS et GFS s’accordent sur ce scénario sur les dernières guidances.
L’évolution à plus longue échéance en termes d’intensité est très incertaine. Les simulations présentent des différences notables d’un modèle à l’autre et d’un run à l’autre plus on avance dans le temps. Par ailleurs, alors qu’IFS suggère un seul système, GFS hésite à développer 2 circulations dépressionnaires.
À ce stade, l’absence de précurseurs de cyclogenèse à initialiser explique la divergence des modèles à longue échéance. Ainsi, il n’est pas pertinent d’établir un scénario d’intensité au-delà du début de semaine prochaine. Il faudra pour cela patienter et attendre l’émergence concrète d’une zone suspecte.
Zone 2 : Une vaste zone dépressionnaire continue de végéter dans le canal du Mozambique. À ce stade, les modèles continuent de proposer un risque faible de développement en tempête tropicale. En effet, la circulation dépressionnaire éprouve des difficultés à gagner en définition et le renforcement d’une contrainte d’altitude limite le potentiel pour ces prochains jours.
Il est à noter que le risque n’est pas nul. Quelques scénarios proposés par les produits d’ensemble n'excluent pas la possibilité d’un développement au stade de tempête. Mais cette hypothèse est pour l’heure loin d’être majoritaire.