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Bonne nouvelle, l'état de catastrophe naturelle en ce qui concerne les vents cycloniques a été reconnu pour 10 communes supplémentaires, portant le total à 12. C'est un soulagement après le premier arrêté du 12 mars, qui avait créé la stupeur, reconnaissant uniquement 2 villes pour les vents cycloniques.

Suite au passage dévastateur du cyclone Garance, La Réunion se mobilise pour tirer les leçons de cet événement climatique extrême. Face à l'ampleur des dégâts constatés sur le bâti, un diagnostic approfondi est en cours afin de comprendre les mécanismes de vulnérabilité des constructions. Cette initiative vise à repenser les pratiques et les normes de construction pour mieux adapter l'île aux réalités cycloniques et aux défis posés par le changement climatique.

Le 28 Février dernier, le cyclone GARANCE mit littéralement en pièce les emblématiques banians du front de mer Saint-Denis. L’image des arbres abattus étaient un véritable crève-cœur pour les dionysiens qui n’ont jamais vu les banians martyrisés à ce point par un cyclone. Ce dimanche 23 mars, une opération de sauvetage a été menée afin de tenter de sauver ce qui pouvait l’être. L’opération a mobilisé des engins, des agents, des spécialistes botaniques et phytosanitaires. Le coût ? 50 000 euros selon la CINOR. Le montant pourrait faire jaser. Sauf qu’il s’agit de sauver des arbres auxquels les dyonisiens ont une affection particulière. Espérons que les banians s’en remettront, choses qui pour l’instant n’est pas encore garantie selon les spécialistes. Il faut dire que sans ces banians, Saint-Denis perdrait une part d’elle.

Hubert QUETELARD, ancien prévisionniste cyclone et responsable du bureau d'étude et climatologie à Météo-France, analyse pour nous, le passage du cyclone GARANCE sur La Réunion. Il revient sur les performances du modèle à maille fine AROME océan indien, et tente d'apporter une réponse à la question, "est-ce que l'impact de GARANCE aurait été pire dans le cas d'un passage de l’œil, à proximité immédiate Ouest de La Réunion".

Avec des rafales de plus de 200 km/h sur le littoral, GARANCE entre dans la catégorie des “cyclones de vent” qui ont frappé La Réunion. Selon Météo-France, il faut remonter à FIRINGA en 1989 pour retrouver un cyclone similaire en termes d’intensité. Les prévisionnistes vont même plus loin, en évoquant des rafales jamais vues depuis plus de 50 ans pour les secteurs Nord et Est du département.

Vents destructeurs, pluies diluviennes, inondations dramatiques, des victimes. GARANCE restera gravé dans les mémoires comme un cyclone bref, intense et meurtrier, qui a mis à rude épreuve la population réunionnaise. Revenons sur les faits marquants et les chiffres clés d’un épisode cyclonique que l’île intense n’est pas prête d’oublier.

À quoi s’attendre en termes de vent avec le cyclone intense GARANCE ? C’est la question que les réunionnais se posent en raison du caractère destructeur de ce phénomène. S’il reste un peu d’incertitude, il est très probable que La Réunion connaîtra des conditions cycloniques localement violentes. Voici une proposition de scénario sur la base du modèle AROME de Météo-France.

La Réunion se prépare à un nouvel impact cyclonique important avec GARANCE qui a atteint le stade de cyclone tropical. Comment se dérouleront les événements ? Difficile à dire, en raison de la petite taille du phénomène qui rend la prévision incertaine. Sur la base du modèle AROME, essayons de proposer un scénario d’impact pour l’île intense. Attention, ce scénario peut encore évoluer d’ici là.

Les dernières tendances sont très préoccupantes pour La Réunion. On ne peut exclure un scénario du pire avec un cyclone tropical ou cyclone intense circulant à proximité immédiate de l’île, voire, un passage direct de l'œil sur le département. Plus que jamais, la population doit se préparer à des situations potentiellement difficiles. Quel scénario d'impact à ce stade et comment se préparer ? On fait le point.

Le système au Nord-Ouest des Mascareignes constitue une menace sérieuse pour La Réunion et Maurice qui sont en alerte cyclonique. Le phénomène pourrait circuler au stade de cyclone tropical à proximité des îles sœurs qui sont en alerte cyclonique depuis lundi. Ça bouge aussi dans le canal du Mozambique avec le système n°11 qui devrait se rapprocher de Madagascar avec une influence sur l’Ouest et le Sud-Ouest de la grande île.