1994/1995
Le nombre de système baptisé au cours de la saison 1994/1995 qui cette fois-ci se déroule dans un contexte de grande échelle El Nino modéré, est proche de la normale (11 systèmes ayant atteint les critères de baptême). L'activité est décalée sur la partie centrale à Est du bassin, avec des trajectoires majoritairement méridiennes ou paraboliques. Le zonage de l'activité a exposé les Mascareignes, notamment Rodrigues qui verra plusieurs phénomènes transiter à proximité, dont Albertine dès le mois de décembre1994.
En revanche, Madagascar qui avait terriblement souffert des trajectoires zonales lors de l'exceptionnelle saison 1993/1994, aura cette fois-ci l'occasion de souffler. Le décalage de l'activité vers l'Est, couplé à des trajectoires plongeant rapidement vers le Sud-Ouest ou le Sud, ont été favorables à la Grande Île. À noter que cette saison fut active en termes d'intensité. Sur l'ensemble des systèmes suivis, 5 ont atteint le stade de cyclone tropical dont 4 intenses. Marlène qui clôtura la saison, fut le cyclone le plus intense.
1997/1998
Contrairement aux saisons précédentes ayant succédé à un IOD significatif, 1997/1998 fut faiblement active. C'est même une des moins actives de l'histoire du bassin Sud-Ouest de l'océan indien. En cause, un contexte El Nino record, qui a littéralement dicté sa loi à l'échelle du globe. En tout, 8 systèmes ont atteint les critères de baptême, dont une tempête précoce non baptisée au cours du mois de Juillet 1997.
Dans ce contexte, la majorité des systèmes ont évolué sur la partie Est du bassin, tout en ayant eu les peines du monde à s'intensifier, en raison d'un environnement durablement cisaillé. À part Maurice qui eut des sueurs froides avec Annacelle au mois de février 1998, les terres habitées sont restez relativement loin de tout danger.