Saison cyclonique 20182019 australie

Les tendances pour la saison cyclonique 2018/2019 en Australie

Le 08/10/2018 à 16:20 0

Dans Infos Cyclone

Voici les prévisions concernant l'activité cyclonique attendue pour la prochaine saison chaude et humide 2018/2019 en Australie.

Darwin (nord de l'Australie) dévastée par le cyclone TRACY à Noel 1974 ©theaustralian.com

En moyenne 10 à 13 tempêtes ou cyclones par saison

Il y a quelques jours, je vous présentais les prévisions saisonnières de la saison cyclonique 2018/2019 pour Madagascar. Aujourd'hui, on enchaîne avec les prévisions d'activité cyclonique pour la région australienne.

Puisque l'Australie est situé dans l'hémisphère sud, sa saison cyclonique officielle s'étend du 1er novembre au 30 avril. L'île continent est concernée par les cyclones sur sa partie nord-ouest et ouest baignant dans l'océan indien, sur le nord en mer du Timor et d'Arafura et enfin sur sa façade est du côté de l'océan pacifique sud-ouest.

Zone à risque dans le pacifique sud et l'océan indien sud-est

 

Le mois d'octobre est la période habituelle durant laquelle le Bureau Of Meteorology (BOM) publie ses prévisions d'activité cyclonique pour la saison chaude et humide à venir. L'agence commence par rappeler qu'en moyenne, c'est 10 à 13 tempêtes ou cyclones qui sont observés chaque saison dans la région australienne, avec environ 4 impacts direct sur les côtes de l'Australie.

Une saison cyclonique moins active qu'à la normale?

Selon l'analyse du BOM, la probabilité est de 63% pour que cette saison cyclonique 2018/2019 soit inférieure à la moyenne pour la région australienne. Elle est de seulement 37% pour le scénario inverse. Selon l'agence météorologique, 11 systèmes cycloniques pourraient atteindre au moins le stade du baptême au cours de cette saison 2018/2019.

Tendance pour la saison cyclonique 2018 2019 en Australie

Si cette tendance pourrait être prise comme une bonne nouvelle, il est bon de rappeler qu'une saison cyclonique inférieure à la normale saisonnière ne signifie pas pour autant un risque moindre. Le nombre de système prévu n'est en aucun cas une indication sur le degré de menace et de risque. Il suffit d'un seul cyclone pour avoir un impact significatif sur les populations.

Il est également à noter que le nombre de cyclone prévu n'est pas une indication en ce qui concerne le risque lié aux fortes précipitations. Durant la saison humide, de nombreuses perturbations tropicales qui n'ont pas les critères de baptême sont aussi à l'origine d'épisode pluvieux intenses et de longues durée responsables de dangereuses inondations.

L'heure est venu de se préparer!

Le Bureau Of Meteorology appelle la population à se préparer pour la prochaine saison cyclonique peu importe les tendances. Toujours très efficace et à la pointe en termes de communication, l'agence météorologique australienne invite de manière explicite la population à prendre ses responsabilités, en mettant tout en oeuvre pour assurer la sécurité de leurs maisons, de leurs proches et de leurs biens.

PR

Source : Bureau Of Meteorology


 Aux médias : Merci de mentionner mon blog en cas de reprise des informations et analyses publiées dans cet article 

Prévisions pour la saison cyclonique 2013-2014 en Australie

Le 15/10/2013

Image du Cyclone Tropical YASI en 2011.Une activité proche de la moyenne saisonnière

Le Bureau Météorologique Australien vient de sortir ses prévisions concernant la saison cyclonique 2013-2014. Voici les principaux chiffres à savoir.

Ensemble du Territoire Australien

Selon le BOM, l'activité cyclonique 2013-2014 en Australie est susceptible d'être proche de la moyenne. Le nombre moyen de cyclogenèse est de 11 pour l'ensemble du territoire Australien. L'agence évalue à 57% la probabilité que ce chiffre soit soit dépassé et à 43% qu'il soit en dessous.

Secheresse à la Réunion : Mesures de restriction de la consommation d’eau

Le 08/10/2013

 "Le Préfet a décidé de prendre des mesures de restriction de l’usage de l’eau sur l’ensemble du territoire de La Réunion. Le niveau des ressources en eau est en baisse constante. Cette première partie de saison sèche est la plus sèche jamais enregistrée depuis au moins 50 ans. Le déficit pluviométrique est particulièrement important sur les régions ouest, et nord-est de l’île.

Le niveau de ressource en eaux superficielles est en baisse régulière : les cours d’eau (Bras de Cilaos, Bras des lianes, rivières des Roches et des Marsouins,...) ont d’ailleurs atteint des niveaux qui se rapprochent déjà des minimums. Les nappes d’eau souterraines de cinq secteurs voient leurs niveaux moyens passer en-dessous des minimums historiques. Il s’agit de Saint-Pierre, Saint-Gilles, Saint-Denis, Bras-Panon et Saint-Benoît.

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