Typhon yutu en direction des philippines

Typhon YUTU : Impact dans moins de 24h sur le nord des Philippines

Le 29/10/2018 à 10:36 0

Dans Infos Cyclone

Le typhon YUTU poursuit son inexorable route vers les Philippines. C'est la dernière ligne droite avant l'impact prévu dans moins de 24h sur l'île de Luçon.

Typhon yutu en direction des philippines

Impact inéluctable sur les Philippines

Il y a moins d'une semaine les îles Mariannes du nord étaient balayées par le typhon YUTU (ROSITA). Une semaine après, c'est l'archipel des Philippines qui s'apprête à recevoir le courroux de ce cyclone. Ce lundi 29 octobre à 0300utc, le typhon était situé à un peu plus de 300 km à l'est de l'île de Luçon et se déplaçait en direction de l'ouest sud-ouest à la vitesse moyenne de 15 km/h selon le centre des cyclones de Tokyo.

Animation satellite Typhon YUTU ©CIMSS

©CIMSS

Les tendances de trajectoire sont toujours défavorables pour les Philippines. Etant donné qu'il reste moins de 24h d'échéance, un impact sur les côtes est de luçon est maintenant une quasi certitude. Il apparaît très peu probable un providentiel changement de trajectoire qui permettrait à l'archipel d'éviter un nouveau télescopage cyclonique.

Le scénario le plus plausible serait un atterrissage sur la province d'Isabela tôt dans la matinée du mardi 30 octobre. Le phénomène ressortirait ensuite en mer de Chine méridionale dans la journée.

L'île de Luçon attire les typhons!

La bonne nouvelle est que le typhon est en phase d'affaiblissement. Ce n'est plus le même système qui avait frappé les îles Mariannes du nord le 24 octobre dernier. La mauvaise nouvelle et que cet affaiblissement n'est pas suffisant pour limiter le caractère destructeur de ce cyclone.

Prévisions trajectoire typhon YUTU ©JMA

Malgré la tendance à la baisse d'intensité, le typhon YUTU génère encore des rafales d'environ 220 km/h (sur 10 min) près de l’œil. On est donc toujours en présence d'un dangereux phénomène qui ne fera pas de cadeau aux Philippines. De plus, on ne peut pas exclure tout comme prévoir une in-extremis intensification avant l'atterrissage.

YUTU sera le deuxième typhon à frapper l'île de Luçon déjà durement impactée par le typhon MANGKHUT en septembre dernier. Il faut savoir que l'archipel des Philippines est une des régions au monde les plus concernées par le risque cyclone.

PR

Source : JMA

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Bilan de la saison cyclonique 2012-2013 (Météo France)

Le 15/07/2013

 



"1. UNE ACTIVITE CYCLONIQUE NORMALE SUR LE BASSIN…

La saison cyclonique 2012-2013 a connu une activité quasiment normale, que ce soit en terme de nombre de jours d’activité perturbée ou de nombre de jours cycloniques. Un seul élément s’écartant quelque peu de la norme est toutefois à souligner, à savoir le nombre élevé de cyclones s’étant développés, puisque sur les dix tempêtes tropicales formées, sept se sont transformées en cyclone tropical, une proportion remarquable, sans être exceptionnelle. Sur ces dix météores, quatre ont eu une influence sur les terres habitées, mais seul le cyclone HARUNA a fait des victimes (à Madagascar).L’activité perturbée s’est donc maintenue à un niveau soutenu cette saison, mais en recul cependant par rapport à l’exercice précédent 2011-2012. Si le total de dix tempêtes tropicales observées sur le bassin du Sud-Ouest de l’océan Indien situe cette saison 2012-2013 légèrement au-dessus de la moyenne climatologique (dont on rappelle qu’elle est de neuf), le nombre de jours d’activité perturbée, paramètre beaucoup plus représentatif de l’activité cyclonique réelle (car intégrant à la fois le nombre de phénomènes et leurs durées de vie cumulées) indique, pour sa part, une activité parfaitement dans la moyenne climatologique. Que ce soit pour le nombre de jours cumulés avec présence sur le bassin d’un système dépressionnaire au stade de tempête tropicale ou de cyclone, qui a été de 52 (quasiment équivalent donc à lamoyenne climatologique fixée à 51 jours – pour une médiane établie à 48 jours), ou pour le nombre de jours cycloniques (i.e. avec présence sur le bassin d’un cyclone tropical), qui a correspondu exactement à la moyenne climatologique de référence (soit 19 jours), difficile, en effet, de faire plus proche des valeurs normales.Eu égard au nombre élevé de cyclones développés cette saison, on aurait d’ailleurs pu s’attendre à dépasser cette valeur moyenne de 19 jours, mais cela n’a pas été le cas, en raison de durées de vie au stade de cyclone qui sont demeurées limitées dans le temps (3 jours en général, pour un maximum de 4 pour le seul cyclone CLAUDIA). Et si la proportion de cyclones (sept sur dix tempêtes tropicales formées) a été remarquable (on rappelle que la norme est plutôt un taux d’environ 50% de tempêtes tropicales qui évoluent ensuite jusqu’au stade de cyclone tropical), on est, toutefois, loin d’un record en la matière. Ainsi, lors de la saison 2001-2002 (celle du cyclone DINA), sur 11 tempêtes tropicales formées, neuf avaient atteint le stade de cyclone tropical mature.

2. … MAIS UNE ACTIVITE QUI N’EST PAS PASSEE INAPERÇUE A LA REUNION

La dernière fois que l’on avait observé sept cyclones sur le bassin, c’était lors de la saison 2006-2007, celle du cyclone GAMEDE, pour lequel La Réunion était passée en alerte rouge. Puis, près de 6 années se sont écoulées sans la moindre alerte cyclonique (la plus longue période de calme dans l’histoire récente de La Réunion). Et le hasard a voulu que La Réunion renoue avec les alertes cycloniques cette saison 2012-2013, durant laquelle sept cyclones ont, également, été observés sur le bassin. Tout comme pour GAMEDE en février 2007, DUMILE a nécessité un passage en alerte rouge. C’était début janvier 2013 et il s’agissait d’ailleurs de la deuxième alerte rouge la plus précoce (derrière l’alerte rouge de DANIELLA de décembre 1996). Bien que sa trajectoire ait fait passer son centre beaucoup plus près de La Réunion que cela n’avait été le cas pour GAMEDE, l’influence de DUMILE a cependant été moindre, que ce soit en durée ou en terme de force de vents ou de quantités de pluies. DUMILE n’était pas un cyclone très puissant et s’il a constitué une bonne piqûre de rappel pour remémorer à ceux qui l’auraient un peu oublié que La Réunion demeure une terre de cyclones, il ne restera cependant pas dans les annales réunionnaises comme un cyclone de triste mémoire. Il serait même plutôt à considérer comme un cyclone bénéfique pour la ressource en eau de l’île, mise à mal par plusieurs années de sécheresse. Bien secondé par le cyclone FELLENG, qui a également apporté un arrosage conséquent quelques semaines plus tard (malgré une distance de passage au plus près importante), DUMILE a, en effet, grandement contribué à la forte pluviométrie du mois de janvier, sauvant ainsi la pluviométrie de la saison chaude, puisque janvier aura été le seul mois excédentaire de toute la période allant de décembre 2012 à avril 2013. A l’arrivée, grâce aux précipitations apportées par DUMILE et FELLENG, la saison des pluies 2012-2013 affiche un bilan quasi normal ; seule la frange littorale ouest de l’île a été déficitaire, la région Sud, qui avait le plus souffert de la sécheresse ces dernières années, bénéficiant pour sa part d’un arrosage nettement excédentaire."


 

Liste des prénoms pour la saison 2013-2014

Le 15/07/2013


 

Nom PROPOSE par
AMARA Tanzanie
BEJISA Swaziland
COLIN Seychelles
DELIWE Zimbabwe
EDILSON Mozambique
FOBANE Lesotho
GUITO France
HELLEN Afrique du Sud
IVANOE iMaurice
JIRANI Comores
KATUNDU Malawi
LETSO Botswana
MIRANA Madagascar
NASERIAN Kenya
OPANG Lesotho
PAYA Comores
QUERIDA Tanzanie
ROMANE France
SINGANO Malawi
TARUS Kenya
UNAMI Botswana
VUMA Mozambique
WAMIL Maurice
XOLILE Afrique du Sud
YASMINE Seychelles
ZAMILE Swaziland

Comment sont choisis les noms?

Dans le Sud-Ouest de l’océan Indien, les systèmes dépressionnaires tropicaux reçoivent des noms dès lors qu’ils atteignent le stade de tempête tropicale modérée (vents moyens sur 10 minutes excédant les 33 nœuds).
Les noms sont choisis sur des listes alphabétiques pré-définies, sachant que l’on démarre systématiquement à la lettre A pour le premier système baptisé d’une saison et que, normalement, un prénom utilisé ne l’est qu’une seule fois (ce qui n’a en pratique pas toujours été le cas).

Jusqu’à la saison 1999-2000, les prénoms étaient exclusivement féminins, depuis ils sont mixtes. Les procédures de sélection des prénoms ont varié dans le temps : dans les années 80-90, par exemple, les prénoms étaient choisis à tour de rôle par les Services Météorologiques de la zone pour plusieurs années (Madagascar à la fin des années 80-début des années 90, les Seychelles à la fin des années 90 par exemple).

Depuis la saison 2000-2001, les prénoms figurant sur les listes comprennent des prénoms issus des différents pays membres du Comité des Cyclones Tropicaux du Sud-Ouest de l’Océan Indien (qui comprend 15 pays membres, la majorité d’Afrique australe), étant choisis de manière consensuelle lors du Comité des Cyclones tropicaux (qui se tient habituellement tous les deux ans) et ce en équilibrant les prénoms issus des différents pays.

 

 

 


 

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