Comme prévu une cyclogenèse est lancée dans l'océan indien. Voyons quels sont les pays potentiellement menacés par cette future tempête?
La mer d'Arabie entre en action
L'océan indien est actif avec une cyclogenèse en route en mer d'Arabie. Le système dépressionnaire sous surveillance depuis plusieurs jours et numérotée 99A, semble à présent enclencher comme prévu la deuxième. L'animation satellite du jour permet de constater la mise en mouvement de l'activité convective autour d'un centre situé autour des points 11.3N et 66.9E selon le JTWC.
©CIMSS
Le phénomène évolue dans un environnement plutôt favorable à son intensification. La température de la surface de l'eau est de 28 à 29°c alors que la divergence est bonne avec la présence de vent en altitude qui devrait favoriser la mise en place de plusieurs canaux d'évacuation nécessaire au renforcement de 99A. Le seul point légèrement contraignant et la présence d'un cisaillement faible à modéré.
Selon les modèles de prévision numérique, le système devrait se creuser franchement à partir de dimanche. Un consensus semble se dessiner entre les modèles IFS et GFS pour que la perturbation ait atteint le stade de tempête tropicale à priori lundi.
Un scénario à la MEKUNU?
Une tendance se dessine également concernant la trajectoire future de ce système de l'océan indien nord. Un déplacement en direction de l'ouest nord-ouest à nord-ouest est de plus en plus privilégié alors que l'option nord semble écartée.
Le modèle européen IFS privilégie une trajectoire plutôt orientée vers l'île de Socotra ou le Yémen, tandis que le modèle américain GFS suggère une trajectoire directement menaçante pour le sultanat d'Oman. Enfin, le modèle UKMO propose une solution intermédiaire entre les modèles européen et américain avec un atterrissage entre Oman et le Yémen.
Carte réalisée à partir de l'imagerie satellite de l'IMD - En rouge la zone potentiellement sous la menace de la future tempête tropicale LUBAN.
Même si il est encore trop tôt pour s'avancer, une menace potentielle prend peu à peu forme pour les régions côtières de la péninsule arabique. Le scénario envisagé commence à présenter des similitudes avec l'épisode cyclonique MEKUNU de mai dernier.
Socotra ou Yémen ou Oman?
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Le mardi 25 mars dernier, une trombe marine a été capturée en vidéo au large des côtes sud de La Réunion. Bien que ce type de phénomène soit relativement fréquent dans cette région, il n'en demeure pas moins impressionnant. Comment se forment-elles ? Quelles sont leurs caractéristiques ? Quels sont les risques potentiels que représentent les trombes marines ? On en parle dans cette vidéo.
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La Réunion : vers des conditions plus sèches
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Madagascar : des digues cèdent, Tananarive submergée
La capitale malgache, Tananarive, est à nouveau frappée par de graves inondations. Après la montée des eaux de la semaine dernière, qui a déjà causé d'importants dégâts, une nouvelle rupture de digue a eu lieu ce lundi, rendant la situation préoccupante, dans les communes impactées. À ce stade, on déplore 3 victimes et plus de 9000 sinistrés.
Dans La Réunion
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Les développements diurnes génèrent des averses localement soutenues et prenant parfois un caractère orageux. Si l'intérieur et les reliefs de l’île sont les plus exposés, il est possible que ces averses débordent sur le littoral Ouest et Sud. Avec la tombée de la nuit les pluies s'estompent graduellement. Une vigilance fortes pluies orages jaune est en cours sur l’ensemble du département. La prudence est de mise en cas d'activité de plein air, aux abords des rivières et des radiers submersibles. Vigilance également sur les routes. N'hésitez pas à lever le pied en cas de fortes averses sur votre itinéraire.
Dans La Réunion
La Réunion : encore de la pluie en perspective pour lundi
De la pluie en vue pour lundi. Des averses localement soutenues sont attendues sur les reliefs et l’intérieur de La Réunion. Ces averses pourraient prendre un caractère orageux. La prudence reste donc de mise aux abords des rivières et au niveau des radiers submersibles.
Dans La Réunion
POST-GARANCE : Les banians du front de mer Saint-Denis s’en remettront-t-il ?
Le 28 Février dernier, le cyclone GARANCE mit littéralement en pièce les emblématiques banians du front de mer Saint-Denis. L’image des arbres abattus étaient un véritable crève-cœur pour les dionysiens qui n’ont jamais vu les banians martyrisés à ce point par un cyclone. Ce dimanche 23 mars, une opération de sauvetage a été menée afin de tenter de sauver ce qui pouvait l’être. L’opération a mobilisé des engins, des agents, des spécialistes botaniques et phytosanitaires. Le coût ? 50 000 euros selon la CINOR. Le montant pourrait faire jaser. Sauf qu’il s’agit de sauver des arbres auxquels les dyonisiens ont une affection particulière. Espérons que les banians s’en remettront, choses qui pour l’instant n’est pas encore garantie selon les spécialistes. Il faut dire que sans ces banians, Saint-Denis perdrait une part d’elle.
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